Chammal: 3000 bombes françaises contre Daech pendant six ans Grand secret

Chammal: 3000 bombes françaises contre Daech pendant six ans Grand secret


(Extraits de l'opinion)

L'opération Chammal c. Daech au Levant (Syrie-Irak) a commencé sa septième année. Le 19 septembre 2014, le président Holland a décidé de lancer la partie française de l'opération américaine et alliée Inherent Resolve. Six ans plus tard, le califat territorial de l'État islamique a été détruit, mais une organisation terroriste est entrée dans la clandestinité et opère toujours en Syrie et en Irak.

Pas moins de 3000 bombes rien que pour la France. selon l'armée de l'air, 1 500 frappes ont frappé des groupes terroristes. Le site indépendant Airwars donne 34 676 frappes à l'ensemble de la coalition. La part française serait donc légèrement inférieure à 5% du total. "Selon le moment, nous sommes le deuxième ou troisième donateur avec les Britanniques", et loin derrière les Américains, a déclaré au journal le général Vincent Kazinsin, chef du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA).

"Nous avons maintenu une pression constante sur les groupes terroristes", déclare le général Kousin. L'armée de l'air, mais aussi l'artillerie, dont les quatre obusiers français de César, avaient deux types d'objectifs: stratégique et tactique. Le premier ciblait l'infrastructure de Daech, ses «centres de gravité», comme disent les aviateurs: «postes de commandement, champs pétrolifères, logistique, production d'armements, y compris les engins explosifs improvisés, transmissions …» Ces frappes nécessitent des efforts de pré-renseignement considérables. «Nous avons pu le faire en soutenant les forces locales impliquées dans la bataille sur le terrain. C'est le deuxième type d'objectif -« tactique »- lors d'une mission d'appui aérien rapproché.« Quand il n'y avait pas d'appui aérien, les forces locales s'arrêtaient », explique le général.

« La stratégie mise en œuvre est le meilleur compromis entre objectifs politiques et efficacité opérationnelle », estime ce général, attaché de défense à Washington au début de l'opération. (…) Ce type d'engagement a l'avantage d'être facilement «réversible», note Vincent Casino: «On peut se retirer à tout moment. Une situation qui contraste avec celle observée par les Américains en Afghanistan (2001) et en Irak (2003). Même les Français au Sahel. «En soutenant les forces locales, principalement (80-90%) par des frappes aériennes, nous évitons d'être perçus comme des forces d'occupation. Ceci est important du point de vue de la réputation. La responsabilité est partagée avec les forces locales, et bien qu'il y ait parfois du ressentiment, elle ne nous est pas directement dirigée, comme cela a été observé, par exemple, à Mossoul. "

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