ce que l’on sait des circonstances de l’accident

ce que l’on sait des circonstances de l’accident

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Un militaire est mort jeudi soir après avoir été percuté par un train sur une voie ferrée à Puget-sur-Argens. Deux autres ont été blessés. Une enquête a été lancée.

L’armée française est en deuil ce vendredi. Un militaire est décédé jeudi soir après avoir été percuté par un train sur la voie ferrée à Puget-sur-Argens, dans le Var. Deux de ses collègues ont été légèrement blessés. Un troisième soldat a été évacué en état de choc.

• Un groupe de soldats en taille réelle

La nuit était déjà tombée lorsqu’un groupe de 11 militaires participait à un exercice dans la zone civile de Puget-sur-Argens.

« Les exercices en milieu civil sont assez fréquents dans l’armée, ce n’est pas nouveau », rappelle l’ancien officier de l’armée Romain Lefebvre au micro de BFM Nice Côte d’Azur.

Le groupe de militaires a effectué une formation dans le cadre de leur formation professionnelle visant à atteindre le grade de caporal, a indiqué le parquet de Marseille dans un communiqué.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les militaires ont effectué une marche nocturne pour regagner leur bivouac après s’être perdus. S’écartant de l’itinéraire prévu, le chef de groupe a pris la décision de faire traverser la voie ferrée à son équipe pour revenir sur la route parallèle à la voie ferrée.

• Un soldat a trébuché sur la piste

En traversant la voie ferrée, le TER Nice-Marseille roulait jusqu’à 140 km/h. Le train a heurté mortellement un soldat qui a trébuché sur les rails et n’a pas pu sortir des rails à temps. Le conducteur avait tenté en vain d’appliquer un freinage d’urgence au train.

Le soldat choqué est mort sur le coup. Deux autres militaires ont été légèrement blessés, soignés par le Samu et envoyés sur les lieux. Ils ont été évacués vers l’hôpital de Fréjus, tout comme un autre de leurs collègues en état de choc.

Trois ambulances de pompiers équipées d’une machine d’éclairage se sont rapidement précipitées sur les lieux. Le procureur de Draginjana s’est également rendu sur les lieux de l’accident. Indiqué par le ministère des Armées dans un communiqué de presse qu’une enquête a été ouverte, confiée à la Brigade de recherche de Saint-Tropez pour faire la lumière sur ce drame.

Jeudi soir, la commune de Puget-sur-Argens a également mis en place une chambre de crise pour l’événement. C’est dans cette chambre qu’ont eu lieu les premières audiences. Les militaires en question ont été entendus par la gendarmerie.

• Un lieu dangereux

Interrogés par BFM Nice Côte d’Azur, plusieurs habitants du secteur ont indiqué que le quartier n’était plus éclairé à la tombée de la nuit. Certains habitants considèrent l’endroit comme très dangereux, la différence entre la route et les voies ferrées est faible.

Un autre habitant a dit avoir déjà vu des gens traverser les voies ferrées à ce niveau, car les barrières qui avaient été installées ne les empêchaient pas du tout de traverser.

« La clôture a été érigée il y a deux ou trois ans, mais nous constatons qu’il y a beaucoup de risques avec le passage à niveau. Tout enfant qui marche peut la franchir et traverser la piste », a-t-il déclaré.

• Les mesures de sécurité ont-elles été suivies ?

Pour l’ancien officier de l’armée Romain Lefebvre, il n’est pas rare que des soldats traversent une voie ferrée lors d’un entraînement.

« Ce n’est pas le plus courant, mais ça arrive. L’objectif principal de l’entraînement en milieu civil est de s’adapter aux conditions que les militaires trouveront en opération », souligne-t-il.

Cependant, pour des raisons de sécurité, ces traversées sont majoritairement réalisées dans des zones désignées. Cependant, dans certaines situations, il peut être nécessaire de traverser « exceptionnellement » en dehors de ces passages à niveau.

« Ce sont des zones qui sont identifiées en amont, avec des mesures de sécurité qui sont répétées avec les ouvriers pour s’assurer qu’un accident aussi malheureux ne se produise pas », appuie Romain Lefebvre.

« Il y a beaucoup de paramètres qui peuvent influer, il y a la météo, la visibilité, la fatigue des gens. Il faut vraiment voir la situation exacte pour déterminer pourquoi ces militaires ont traversé un endroit où ils n’en avaient pas besoin. Le train passe à une heure qui habituellement n’arrive jamais », note l’ancien officier.

• Armée « profondément touchée »

Dans la déclaration, Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a présenté ses condoléances à la famille et aux proches du militaire mortellement blessé.

« Cet accident a fortement affecté l’ensemble de l’Armée de Terre », indique un communiqué diffusé ce vendredi en milieu d’après-midi.

Le groupe de soldats de Puget-sur-Argens ne fait pas partie du 21e Régiment de Marine basé à Fréjus, mais appartient au régiment de Tarbes. Le jeune soldat tué en était à sa quatrième semaine d’entraînement, sur un total de huit, a indiqué l’armée.

• trafic ferroviaire perturbé

Suite à cet accident mortel, le trafic ferroviaire est gravement perturbé sur la ligne passant par Puget-sur-Argens.

En particulier, le train Paris-Nice a été longtemps bloqué sur les voies, entraînant plusieurs heures de retard sur l’horaire initialement prévu.

« A 23h50, quand le train a enfin pu partir. On avait les portes ouvertes pour pouvoir sortir au grand air. On est arrivé à Nice, son terminus, à 1h du matin », raconte un voyageur.



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