Blindés, chars… Quels sont ces exercices militaires XXL en France en 2023 ? – En France

Blindés, chars… Quels sont ces exercices militaires XXL en France en 2023 ?  – En France

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  • 1 Pourquoi de tels exercices militaires ?

  • Si un jour la France était attaquée comme l’Ukraine par la Russie, comment se défendrait-elle et par quels moyens ? Pour se préparer à une telle éventualité, les armées françaises se préparent à de grandes manœuvres avec l’exercice Orion. « Il faut se préparer au pire, pour que cela n’arrive pas ou pour pouvoir en atténuer les conséquences », rappelle le général Yves Meteyer, chargé de planifier l’opération dans les armées. Car aujourd’hui « le contexte géostratégique justifie cette tâche ». Lors des manœuvres d’entraînement, il faudra vérifier la « préparation opérationnelle » de l’armée, « notre doctrine d’emploi », vérifier les chaînes de soutien logistique… « Après la chute du mur de Berlin, nous nous sommes livrés aux mécanismes qui existait pendant la guerre froide. en cas de mobilisation », regrette Yves Meteyers.

  • 2 Pourquoi l’exercice est-il qualifié d’inédit ?

  • « Nous n’avons jamais mené un exercice d’une telle envergure dans un laps de temps aussi long », confirme le général Yves Meteyers. Ce sera aussi l’exercice militaire le plus important de l’armée française depuis la fin de la guerre froide. Avec des spécificités impliquant toutes les composantes des armées (terre, mer, air, espace), dans tous les domaines matériels et immatériels (cyber, information, etc.). Quant aux chiffres, ils parlent d’eux-mêmes : jusqu’à 12 000 soldats français seront impliqués dans les manœuvres, ainsi que quelques milliers de soldats des pays alliés (USA, Belgique, Italie, Royaume-Uni, etc.).

  • 3 Comment se déroulera l’exercice ?

  • Début 2023, les militaires seront impliqués dans diverses manœuvres destinées à simuler un « conflit majeur » avec l’adversaire du pays. Scénario : La nation d’Arnland est déstabilisée par la puissance frontalière Mercure, armée d’armes nucléaires et soutenue par des troupes mercenaires.

    La première manœuvre sera organisée dans le sud de la France de Sète à Castres entre fin février et début mai. Le programme comprend des exercices aéronavals et l’objectif pour les 7 000 soldats engagés : établir une tête de pont dans le pays déstabilisé. Le porte-avions Charles-de-Gaulle sera là, ainsi que des Rafale, des frégates, un ravitailleur et un sous-marin d’attaque.

    Deuxième manœuvre : dans les Ardennes, de mi-avril à début mai avec entraînement dans les airs. La tâche des 10 000 soldats impliqués sera alors de repousser l’invasion de « l’Arnland ». Pour ce faire, ils pourront s’appuyer sur les nouveaux véhicules blindés Griffon et les chars Leclerc de l’armée.

    Enfin, de mi-mars à fin mars, une phase civilo-militaire pour tester différents types de soutien civil aux armées en cas d’engagements majeurs dans des domaines tels que la santé, les transports ou la guerre de l’information.

  • 4 Les soldats bretons seront-ils mobilisés ?

  • Il n’y aura pas d’entraînement organisé en terre bretonne. En revanche, « les exercices Orion impliqueront très probablement des unités des Forces navales nationales de Brest ou de Lorient », explique l’état-major des armées à Telegram. « Ces unités s’engageront dans les phases de « première entrée » et de haute intensité du combat naval.



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