15 milliards d'euros pour soutenir l'industrie aéronautique française

15 milliards d'euros pour soutenir l'industrie aéronautique française

[ad_1]

Fonds de soutien aux entreprises en difficulté de financement de la recherche d'un avion neutre en carbone en 2035, ordres antérieurs: le gouvernement français a dévoilé mardi un plan global de soutien à 15 milliards d'euros en faveur de l'industrie aéronautique dévastée suite à la crise des coronavirus.

Suite à un plan touristique de 18 milliards d'euros, 8 milliards de voitures supplémentaires ont été relancées par le gouvernement pour soutenir un secteur stratégique de 300 000 emplois directs et indirects et une balance commerciale positive de 34 milliards d'euros. Ce secteur est en effet victime des effets séquentiels de l'effondrement du trafic aérien et des difficultés financières des compagnies aériennes, qui doivent annuler ou reporter des commandes. Selon son patron Guillaume Faury, la crise menace la survie d'Airbus. Et cela vaut pour le géant de 48 000 salariés en France, ainsi que pour la myriade d'équipements.

Le patron d'Airbus a déclaré mardi qu'il était très satisfait des mesures prises. Ils "resteront en bonne santé" dans la chaîne d'approvisionnement, explique Eric Trappier, président du groupe d'entreprises aérospatiales (Gifas).

L'État avait déjà annoncé une aide de 7 milliards d'euros à Air France pour sauver l'entreprise et lui permettre de répondre aux commandes de 60 Airbus A220 et 38 A350 gros-porteurs, qui travailleraient pour l'avionneur et ses fournisseurs.

"Tout a été compliqué dans l'élaboration de ce plan, mais nous y sommes arrivés", nous souhaitons la bienvenue à Berchy.

Outre les mesures de chômage partiel qui devraient être prolongées et les prêts garantis par l'État, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé une prorogation du moratoire sur les garanties d'exportation et le remboursement des crédits à l'exportation.

Un fonds d'investissement doté d'un budget de 500 millions d'euros sera mis en place cet été pour lever des capitaux pour les PME et moyennes entreprises en situation d'instabilité.

La banque publique BPIFrance "fournira 200 millions d'euros, les constructeurs (Airbus, Safran, Dassault Aviation et Thales, ndlr) également 200 millions d'euros, au moins 100 millions d'euros seront fournis par un gestionnaire de fonds qui sera sélectionné par appel d'offres", a indiqué Bruno Le Maire. Au final, a-t-il dit, le fonds gagnera un milliard d'euros.

La numérisation et la robotisation des PME et des ETI devraient être complétées par un autre fonds de modernisation de l'outil de production, doté de 300 millions d'euros sur trois ans.

– "10 ans d'accélération" –

Ce secteur est "dual", travaillant dans les domaines civil et militaire. Le ministère des Forces armées contribuera également en commandant cette année des avions pour des troupes, qui étaient par la suite prévues, jusqu'à 600 millions d'euros, soit environ 5% de son budget d'équipement, selon le ministre Florens Parlia.

Douze autres hélicoptères (232 millions d'euros) seront également commandés pour la gendarmerie et la sécurité civile.

Le plan vise également à maintenir la capacité de l'industrie à innover et à se préparer à l'avion du futur. "Nous aurions pu faire un pari qui serait un taux de reprise de la demande, mais cela aurait été un retour en arrière et un taux à très court terme", fait-on confiance à Berchy.

Les avions Airbus, qui représentent 45% des vols moyen et long-courriers, et Safran, qui assure 70% des vols moyen-courriers dans le monde, "sont essentiels à l'industrie aéronautique française", sont essentiels pour réduire les émissions mondiales. Émissions de CO2 du trafic aérien, la ministre Eliza Borne a observé la phase de transition écologique ». L'État fournira donc 1,5 milliard d'euros de financement public sur trois ans pour "réaliser un avion neutre en carbone en 2035", notamment par la propulsion à l'hydrogène.

"C'est une accélération en 10 ans par rapport aux objectifs initiaux de l'industrie. Cela nous permettra d'établir de nouvelles normes mondiales pour les avions à faible émission de carbone", a déclaré Borne.

L'objectif de la neutralité carbone est "ambitieux" mais "réalisable", convient l'industrie.

"Pour maintenir les compétences les plus importantes qui sont uniques au monde, il est très important d'essayer de maintenir ou de créer l'avantage que nous avons sur nos concurrents américains", a déclaré Patales Daine, PDG de Thales.

Greenpeace a regretté. que «le gouvernement continue de couvrir sa face sur des questions importantes», à savoir la réduction du trafic aérien.

Estimant ces déclarations "convaincantes", des syndicats comme Edwin Liard, secrétaire fédéral de la FO, ont toutefois exprimé leur "préoccupation pour l'emploi".

«L'État a fait face à cette tâche. Pour les entreprises d'affilée, "s'abstenir d'annoncer des plans sociaux, a décidé CFE-CGC.

" Nous ferons de notre mieux pour éviter des licenciements sévères ", mais" vous ne serez pas de ma part "", a déclaré Philippe Safran, le patron de Safran.

Sans ce plan, "un tiers des emplois du secteur auraient disparu", a expliqué Bruno Le Maire, exhortant les producteurs à tout mettre en œuvre pour éviter d'être obligés de partir.

mra-mig-boc-mhc / pn / eb


AFP

[ad_2]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *